EURO - bad - VISIONS 2012 : les flops de l'été !

Un Euro c'est souvent des grosses équipes, des matchs intenses, des buts incroyables, des moments de frisson, de la joie mais c'est surtout des buts "contre son camp", des larmes de vaincus, des vilaines attitudes et des espoirs déchus... C'est la dernière fois qu'on en parle!

• Les Pays-Bas

Belle équipe de vainqueurs...

S'il est encore utile de le dire, la Hollande, tête de série numéro 3 de la compétition et vice championne du monde en titre, équipe comptant en ses rangs meilleurs buteurs des championnats anglais et allemand et quelques autres pépites du gotha continental, est repartie "fanny". Pas un point, deux buts inscrits, bref une perf digne d'une nation de 3ème rang. A peine mieux que l'Irlande mais sales ns le "choeur" assurément. Et si les "Oranje" était trop détendus, pas assez concernés sur leur sujet ?

 

• L'absence des pays organisateurs en quarts de finale

Slavek et Slavko ça vaut pas Footix

Ce n'est pas une première car cela s'est déjà produit lors du précédent Euro, en 2008, durant lequel Autriche et Suisse n'avaient pas connu non plus le grand frisson des matchs à élimination directe. A l'époque, malgré la déception pour le public local, la compétition avait ravi les observateurs; du coup, Ukrainiens et Polonais se sont dit qu'il fallait reproduire le schéma quitte à sacrifier leurs sélections nationales. C'est beau ce total désintéressement. On verra si Noël et la F.F.F sont aussi accueillants en 2016.

• Le maillot

T'as pas l'air à l'aise David avec ton maillot, nous dis pas qu'il te gratte en plus ?

Alors on est d'accord, un maillot de foot avec une bande diagonale, une équipe qui développe un jeu technique et des joueurs qui s'expriment en langue latine c'est le combo gagnant ! Mais là il y a comme un hic, le mélange noir et bleu clair n'est pas du meilleur effet, la bande n'est pas pleine,pas totalement assumée... Bref on soupçonnerait presque que  David Villa, pourtant pas réputé pour son goût vestimentaire, a préféré se blesser très sérieusement pour ne pas avoir à porter cette camiseta. A moins que cette tunique ne soit maudite...

• Ozil et Benzema: jumeaux madrilènes

Allez les copains, fini le "omawé", on plante du but!

Les deux collègues du Real sont des joueurs importants dans leur club et des éléments majeurs dans leur sélection et, à ce titre, on attend beaucoup d'eux. Mais pour le moment, ils traversent cet Euro comme des fantômes. Certes, ils comptent tous deux une passe décisive à leur crédit mais en regardant celle d'Ozil de plus près, il semblerait que son ballon échoue miraculeusement dans les pieds de Bender alors qu'il était destiné à Klose. Cela n'a pas non plus manqué de tromper les défenseurs danois... Ozil, maestro heureux!

Quant à celle de Benzema, elle n'est pas des plus limpides et l'enchainement plein de réussite de Cabaye associé à la médiocrité de l'intervention du défenseur atténuent un brin son aspect décisif. Pour autant, Karim veut marquer ça c'est sûr puisqu'il a tenté 17 fois (2ème tireur derrière Ronaldo) et cadré 6 fois mais sans transformer ses tentatives. Il en pense quoi Giroud ?
Pas complètement à la rue mais peuvent mieux faire hein José ?

• Szczesny, maillon faible

L'expulsion de Szczesny vue  par un supporter polonais après les bières de la mi-temps.

Fort de onze sélections en matchs amicaux et titulaire dans un grand club européen, Wojciech a été nommé gardien numéro un de la sélection polonaise. Mais à 22 ans, le portier d'Arsenal a semblé nerveux... comme un gardien anglais lors d'un match d'ouverture. Au point d'encaisser un but pour lequel sa responsabilité est clairement engagée puis provoquer un penalty en se faisant expulser pour une "double peine". De là à imaginer que la Pologne aurait pu figurer en quart...

• Cris de singe croates, scènes de guerre civile Russie-Pologne

Les palmes de la bêtise humaine, de l'affliction, ... sont une nouvelle fois à décerner aux supporteurs. Les cris racistes entendus çà et là, les fights organisés en marge des matchs, bref des moments de fraternité de joie et d'allégresse qui n'auraient pu se dérouler sans eux. C'est là qu'on se dit que malgré la barrière de la langue, il existe toujours un moyen d'entente entre les peuples. Rien jusqu'à présent n'a dépassé les violences aperçues à Varsovie et opposant hooligans russes et aipolons. Montrez ces images nous rendrait complices et nous, Madame, Monsieur, on a une éthique, alors on a choisi ça :

  

• Le plus gros raté : Mario "Flash" Balotelli

Même dans ses coups de poing il manque de conviction...

L'action scandaleuse de ce début d'Euro c'est la course vers le but en slow motion de Balotelli durant Italie - Espagne. Le doux dingue Azzuro filait au but après avoir éliminé Ramos par sa seule force physique. Il ne lui restait plus qu'une trentaine de mètres à parcourir pour affronter Casillas mais ce fut tellement long... on se serait cru devant un épisode d'Olive et Tom ! Tellement long aussi, que Ramos a pu revenir tacler proprement Mister T et concéder un corner. Ou quand le ridicule ne ... mais qu'il endurcit et rend plus... quoi d'ailleurs ?

Vous noterez sur la vidéo que San Iker a même le temps de replacer ses défenseurs au cas ou Super Mario finirait par arriver...

• Supplément d'âme et siège enfants

Le dernier match de l'équipe de France a été consternant, affligeant, par le manque d'implication et de volonté affichés par ses joueurs. Un laisser-aller qu'avait senti venir Blanc et contre lequel il avait mis en garde la sélection... Rien n'y a fait, les Bleus ont sombré dans une facilité qui a tranché avec l'envie suédoise et a remémoré de "vieux démons" à Malouda. Les scènes qui se seraient déroulées dans le vestiaire après le match tendent à confirmer l'impression du Guyanais. A l'évocation du mot "quart de finale", certains des joueurs parmi les détenteurs de diplômes universitaires auraient malencontreusement entendu "car" et fait le rapprochement avec le mot "bus"... Dès lors, on vous laisse imaginer ce qui s'est passé dans leur tête!

Pour les aider à vaincre ce traumatisme et éviter d'utiliser le mot "bus", nous leur proposons la location pour une journée de magnifiques Hyundai H1 en cinq exemplaires pour un montant total proche de 1000 euros.

Ça jette moins qu'une Logan mais bon....

NB : Le prix peut être soumis à des modifications en fonction de l'âge des conducteurs, de la date d'obtention du permis, des diverses assurances qui on le rappelle sont des escroqueries sans nom, et des options retenues par le staff...


Ne t'en fais pas ce n'est déjà plus qu'un mauvais souvenir!


Arnaud Dupayage