dimanche 17 juin 2012

Première fournée de qualifiés pour les 1/4 : groupe A

Qui a décroché le sésame dans le groupe A: la Russie, favori en démonstration dès son premier match de poules, la République Tchèque, diesel bien placé, la Pologne, portée par la vague rouge et blanche, ou la Grèce, en serrant les dents et tout le reste? A l'entame de cette dernière journée du groupe A tout est encore possible!


Organisez vous un peu sinon les autres vont vous passer devant.

Dressage de table et enjeux
20h45 en déballant notre "grec" tomates salade mayo (donc sans oignon), on se demandait quelle équipe pourrait bien accompagner la Russie en quart de finale de l'Euro avec une évidente préférence pour la Pologne. Le problème pour cette dernière devait se résumer à cela : comment faire pour jouer les deux mi-temps et ne plus se contenter de la première (contre les Hellènes) ou la seconde (face à Archavine et consorts). Côté russe, la donne est légèrement différente, elle consiste à savoir si les hommes d'Advocaat ne seront pas une fois encore victimes d'un complexe de supériorité ? Et pour ajouter à ces interrogations, ne pas oublier aussi la présence d'adversaires !


Je ne suis pas bon, pas beau, inquiétant mais mon équipe est en 1/4...je suis Karagounis.


L'appétit vient en mangeant ?

Les premières bouchées et minutes accentuent le sentiment que l'histoire va s'écrire comme on l'a espérée avec des occasions en nombre pour nos favoris. On ne peut le cacher ça fait du bien de filer les bons pronos aux potes qui nous ont envoyé un tableau excel intitulé « PronostiquesEuro2012.xls » et pour lequel toute notre expertise footballistique a été sollicitée. Bon, on n'est jamais trop sûr de ce qu'il va advenir alors on a passé la faute d'orthographe sous silence afin de s'éviter un "t'es pas mal avec ton Petit Robert mais la dernière fois que t'as vu un France Foot c'était quand?". Bref, la mi temps approche et on a déjà réfléchi aux SMS qu'on va envoyer à la fin du match : « comme prévu les buveurs de vodka sont qualifiés, paie ton Mojito soon ». Seulement c'est le moment où on se rend compte qu'un grec ça a quand même un drôle de goût : Karagounis, vieux mercenaire sur le retour, profite d'une mauvaise inspiration russe et offre un flash back 2004 à son pays... effet coupe faim.


Petr "Braveheart" Jiracek et Baros passeur décisif, même lui ça le fait marrer.

Le grec de trop ?

De l'autre côté tout n'est pas perdu à l'entame du deuxième acte et c'est bien là l'essentiel puisque c'est la Pologne qui fait vibrer notre cœur avec sa générosité. Mais rapidement elle reprend sa mauvaise habitude et ne parvient pas à reprendre le contrôle du jeu. But de Jiracek, prononcez à peu près Jiratchèk pour s'assurer que le joueur est bien Tchèque. Pincement au coeur, effet nausée, pas de dessert !
De l'autre côté, les Grecs sortent la nation qui a le plus impressionné au premier match et les Tchèques sortent des poules avec un attaquant vedette qui a tiré pour la première fois à la 51ème minute de son troisième match. Feu d'artifice annoncé.


Hope to see you in Brazil in 2014.


Merci aux cuisiniers
Au revoir et merci Jakub Blaszczykowski (merci le copier coller) capitaine courage à dark side, Przemyslaw Tyton gardien oublié par le PSG mais héros d'un soir ainsi qu'à tous vos collègues. Vous avez donné 150% de vous mêmes même si ce n'était que pendant 50% du temps. En plus de cette gestion de l'effort particulière, je pense que le single de l'Euro ne vous a pas aidé non plus. Et si vous croisez Smuda le sélectionneur avant qu'il ne quitte définitivement les lieux transmettez lui nos amitiés. 

Merci à nous de ne pas avoir repris le titre hype de l'intelligentsia journalistique " La Grèce reste dans l'Euro".
Merci aux Russes pour le début mais WTF pour la fin.
Merci aux Tchèques et aux Grecs de ne pas s'éterniser sur place.

Non mais sérieusement et si l'un d'eux accédait aux demies... ou les deux...

Arnaud Dupayage

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