mardi 19 juin 2012

Partie de baccalauréat avant les quarts

Il demeurait hier encore un peu de suspens dans le groupe C mais finalement tout est rentré dans l'ordre malgré une vaillante équipe croate. Dans l'autre rencontre les supporteurs irlandais, toujours aussi bruyants, ont prouvé qu'ils méritaient presque une équipe digne de ce nom. Cela pourrait s'arranger avec l'arrivée de coach Raymond qui pourrait postuler. 

Ce soir les Suédois, pour qui les cornes sont bien lourdes en ce moment, vont tenter de retrouver leur dignité face aux Français et les Ukrainiens voudront prolonger le rêve de Shevchenko. Retour sur la journée et projections alphabétiques.

Donne moi un A...

A comme Arrosage. Le terrain a bien été arrosé ce soir. Bon, à voir les joueurs italiens glisser pendant tout leur match on s'est dit que c'était peut-être pas le bon terrain.

B comme Bonucci. Le défenseur a eu la bonne idée de coller sa main sur la bouche de Balotelli après le but de ce dernier qui commençait à déclamer un charmant "va fa...". Jurisprudence Nasri.

C comme Cassano. Antonio "survivor" Cassano a ouvert la voie des quarts à son équipe en inscrivant le 1er but de la Squadra face à l'Irlande.


Sûr que Duff peut jouer encore longtemps comme ça...
D comme Duff. Le rouquin a été honoré par ses coéquipiers pour sa centième sélection en portant le brassard de capitaine. S'ils n'ont pas d'équipe, ils ont des valeurs ces Irlandais.

E comme Éliminé. Se dit Irlande ou Croatie en polonais.

F comme France. En cas de qualification ce mardi les Bleus retrouveraient l'Espagne ou l'Italie en quart de finale. Tu préfères quoi Lolo : pastas ou paella ?

G comme Giroud. Comme il s'ennuyait un peu à Donetsk, l'attaquant français aurait signé pour Arsenal.

H comme Hollande. On a été un peu dur avec eux alors on s'est dit qu'une petite chanson leur mettrait du baume au coeur dans l'avion...

I comme Inesta. Celui par lequel la lumière arrive pour la Roja. Si lui est plus qu'à la hauteur, ses lieutenants le sont-ils ? Encore passeur décisif hier.


Repas de Noël avec éventail de biscottes

J comme Jesus. De son nom Navas. Unique buteur de Croatie-Espagne en s'aidant d'une position de hors-jeu au préalable. Pas tout à fait le sauveur mais presque.

Tu peux aussi les manger habillé.

K comme Krisprolls. Le fameux biscuit suédois du petit déjeuner. Les Bleus ont, paraît-il, décaler ce repas à 20h45 ce soir à Kiev et après une si longue attente il se pourrait qu'ils aient grand faim

L comme Le Graët. Le brave Noël va-t-il disputer d'autres parties de baby-foot avec Laurent Blanc et continuer à gagner du temps pour une éventuelle reconduction de son contrat ?

M comme Modric. Luka a réalisé une grosse perf tactique et technique avec son équipe. Il a été au four et au moulin avec en point d'orgue une temporisation suivie d'un centre exterieur du pied pour trouver la tête de Rakitic qui bute sur Casillas. Ce type sait tout faire.

N comme Narvalo, Nervous, Nerveux. Trois matchs, trois défaites, 9 buts encaissés et 1 inscrit. Trop c'est trop et Andrews a craqué en recevant un carton rouge à la 89ème minute du dernier match des Irlandais. Le premier de la compétition pour un joueur de champ.


Olsson et Olof Mellberg... à la ramasse.

O comme Olsson et Olof. Les deux compères de la charnière suédoise ne devraient pas trop souffrir dans les airs face à Benzema et consorts. Pour ce qui est du jeu à terre, c'est une autre histoire.

P comme Penaltys. L'Espagne se sort d'une difficile rencontre en bénéficiant des largesses d'un arbitre qui a raté un penalty voire même deux... La chance du champion ?

Q comme Qualifié. Se dit Espagne ou Italie en polonais.

Bad Guys, rock'n'roll attitude et Yoyo

R comme Réhabilitation et Rébellion. Il est question de celle de Ronaldo, pointé du doigt jusqu'à hier soir, il est aujourd'hui le sauveur d'une nation. Rébellion puisque la grande majorité de la sélection portugaise refuse désormais de s'adresser à la presse en réponse à la pluie de critiques qui s'est abattue sur certains joueurs après les deux premiers matchs.

S comme Slaven. C'était hier soir le dernier match de Slaven Bilic, le fantasque coach croate. Il dirigera prochainement le Lokomotiv Moscou, équipe dont on devrait entendre parler du coup! On lui passerait presque ses chamailleries de 1998 avec Blanc.

T comme Trappatoni. Le Mister avait promis que son équipe jouerait le jeu. Elle l'a fait... avec ses armes... en plastique... chargées à blanc.

U comme Ukraine. Stop ou encore? Sheva or not?

V comme Vicente Del Bosque. Il a fait semblant de faire confiance à Torres et plus généralement à ses attaquants face à l'équipe la plus faible du groupe mais dès que les choses se sont compliquées il l'a rappelé sur le banc. Ca sent la tactique en 4-6 en ¼ de finale.

"J'ai comme une sensation de tonsure derrière maintenant...que faire?"
W comme Welcome back. Ce soir, c'est le retour de Rooney et des ses implants à 30 000euros sur les pelouses. Il peut salir sa tenue mais de grâce ne lui tirez pas les cheveux!

X comme Xavi. Bien qu'il fasse encore son quota de passes réussies, le patron du Barça semble moins à son avantage avec la Roja. Trop de milieux pour exister réellement?

Y comme YoYo Gourcuff. Dans la dernière carte qu il nous a envoyée tout se passait bien pour lui dans le Morbihan. Peut-être partagera-t-on la prochaine avec vous ?

Z comme Zlatan. Encore lui. Plus rien à attendre de cet Euro pour le colosse et ses équipiers si ce n'est de finir sur une bonne note. Cela serait bien vu par ses supporteurs qui doivent quitter leur île paradisiaque plus tôt que prévu.


Arnaud Dupayage

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